Nomination d’une femme à la tête du CEA

anne-isabelle

La CFTC attend des actes forts !

Une femme à la tête du CEA est une première historique. Des chantiers d’importance sont attendus par la CFTC dès la prise de fonction de l’administratrice générale du CEA. Il faut relancer le dialogue social dans un meilleur esprit de progrès social : on ne peut décemment pas rester sur des accords vieux de plus de 10 ans. La dernière revalorisation du point date de 2009, ce qui signifie que la valeur du point est restée figée depuis 16 ans. Certes, quelques avancées notables sont à souligner : la prime pérenne, généralisation du télétravail, et des premiers pas en matière de qualité de vie et conditions de travail (QVCT). Mais ces progrès restent trop timides au regard des attentes des salariés.
La CFTC appelle donc Madame l’administratrice générale à s’emparer sans délai de plusieurs dossiers cruciaux, laissés en friche depuis de trop nombreuses années :

  • En finir avec le décrochage de nos rémunérations avec le marché du travail
    • revalorisation des salaires : il est urgent de compenser les effets pervers et démotivants de la DUE sur les personnels en place,
    • réforme des grilles salariales : rendre la grille Annexe 1 plus lisible et moins sujette à interprétation ; dynamiser la grille Annexe 2 pour mieux valoriser les parcours des agents A2.
  • Résolution du contentieux FLS : il est inacceptable qu’un organisme de l’envergure du CEA laisse cette situation s’enliser. Il est temps de négocier un accord avec les organisations syndicales pour tourner cette page.
  • Amélioration de la prise en compte de la pénibilité et notamment par une gestion de fin de carrière pilotée.
  • Retrouver de l’attractivité pour maintenir et développer nos compétences nécessaires à la réalisation de nos programmes.
  • Renouveau du dialogue social : redonner du sens au travail, renforcer la qualité des relations professionnelles, et restaurer la confiance au sein de l’organisme.

La CFTC attend des engagements concrets, et surtout des actes. Car les personnels du CEA méritent mieux qu’un simple symbole : ils attendent un véritable changement.