Match : carrière vs pouvoir d’achat

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Pour la CFTC, l’avancement individuel doit redevenir une augmentation du pouvoir d’achat de tous les salariés, les augmentations générales de la valeur du point servant à suivre l’inflation.

Les mesures de 2022, bien qu’apportant globalement une amélioration, sont bien loin du maintien du pouvoir d’achat.

Les salariés relevant de l’annexe 2 de la convention de travail doivent avoir une évolution salariale bien meilleure.

Les salariés relevant de l’annexe 1 de la convention de travail ne peuvent pas être autant pénalisés, si l’on veut un CEA attractif, capable de fidéliser les jeunes recrutés et de conserver les compétences.

C’est encore plus vrai avec une inflation qui galope !

La CFTC a analysé l’évolution salariale de base, due à vos seules augmentations individuelles, sur une période de 8 ans, afin de lisser tous les effets d’une promotion annuelle (pour les présents sur la totalité de la période). Nous avons exclu l’ancienneté, car un grand nombre d’entre vous ont déjà atteint le plafond et ne peuvent plus voir progresser leur pouvoir d’achat par ce biais. Nous avons tenu compte de l’indice des prix à la consommation de l’INSEE, mois par mois, sur cette période de 8 ans. Puis, nous avons mesuré l’écart entre votre coefficient de paiement et celui que vous aviez il y a 8 ans, corrigé de l’inflation et des mesures versées en 2022. Et encore, nous n’avons pas considéré l’évolution du coût des loyers !

Par ailleurs, nous sommes conscients que l’inflation ressentie individuellement dépend de l’importance relative des postes de dépenses de chacun, qui peuvent différer sensiblement de ceux pris pour calculer l’indice des prix à la consommation de l’INSEE.